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L’artiste transdisciplinaire Sandra Julve est notre deuxième résidente du mois. Née à Saragosse, en Espagne, @san_julve trouve dans l’installation et la performance un champ hybride de jeu et de création. Dans sa pratique, les arts appliqués, sonores, vivants et visuels sont subordonnés au message, opérant à l’intersection de la science, de l’art et de la technologie. Elle s’intéresse particulièrement au concept d’écologie de l’écoute, de la culture, de la tradition et du quotidien.

A partir de cet espace, sa recherche et son séjour créatif sont étroitement liés aux matériaux du territoire du Gandiol et de la Langue de Barbarie. Sandra participera à l’exposition collective que nous présenterons à l’Instituto Cervantes dans le cadre de la 12e édition de Partcours à Dakar.

30/ 10 - 08/ 12/ 23

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Nous vous présentons Eusebio Nsue Nsue, récemment arrivé de Bata, en Guinée équatoriale. @nsuensue_ est un illustrateur autodidacte, bien connu dans son pays d’origine, qui développe un style hyperréaliste (@arteporeusebio_ ) parallèlement à un autre qui puise dans des influences urbaines et comiques.
Tout au long de ce mois, il sera à Gandiol pour enquêter sur le territoire et produire un nouveau travail qui sera présenté en décembre, lors de l’exposition collective que nous organisons dans le cadre du programme Partcours 2023. 

30/ 10 - 07/ 12/ 23

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C’est un plaisir d’avoir l’équipe d’Agareso parmi nous. Pendant une semaine, guidés par leur coordinateur Antonio Grunfeld, les étudiants du Séminaire annuel de Communication sociale adresserons des questions environnementales à travers un reportage multimédia au contact des populations de la région de Saint Louis déplacées par l’avancée de l’érosion côtière.
Durant leur séjour à Dëkandoo, nous aurons également eu l’occasion de visionner le documentaire sur la biodiversité de la Guinée équatoriale « Le secret de la forêt », réalisé par Antonio Grunfeld, également connu pour son documentaire primé « Manoliño Nguema ».

6 - 13/ 07/ 23

Antonio Grunfeld

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Nous sommes ravies d’accueillir Agnes Essonti Luque à Dëkandoo pour une résidence de deux semaines et un atelier de médiation autour de la gastronomie avec des femmes de la communauté de Gandiol, grâce au soutien de AECID Sénégal.

Agnes est une artiste visuelle d’origine camerounaise et espagnole, basée à Barcelone. Elle a commencé sa carrière dans la photographie et, au fil du temps, a évolué vers d’autres médias tels que la performance, les installations et la gastronomie, à travers lesquels elle développe des stratégies visuelles pour aborder des questions telles que les identités et la façon dont elles sont construites ou l’appartenance.

Son travail a été présenté au Musée Thyssen, à la Biennale de Dak’Art et la biennale d’art contemporain de Lanzarote, et elle a récemment participé au pavillon espagnol « Foodscapes » à la Biennale d’Architecture de Venise 2023. Elle est parallèlement impliquée dans le collectif Mango and Okra et est membre résident de Tangent Projects. 


16 - 30/ 07/ 23

Agnes Essonti Luque

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Dans le cadre de notre programme de résidences croisées, en collaboration avec Cultura Aridane, la jeune auteure maroco-sénégalaise Haj’Art bénéficie ce mois-ci d’une résidence dans la ville de Los Llanos de Aridane, aux îles Canaries.

Hajar Pourmera Thiam, plus connue sous son nom de scène Haj’Art, est une jeune auteure maroco-sénégalaise installée à Saint-Louis. Juriste de formation, sa passion pour l’écriture l’a amenée à explorer de nombreuses scènes depuis son enfance, et elle est aujourd’hui devenue l’une des figures de proue du slam au Sénégal.

25/ 04- 13/ 05/ 23

Haj'Art

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Découvrez notre résident, l’écrivain, plasticien, musicien, réalisateur et metteur en scène, Gérald Dumont.

Gérald  est un voyageur et un passionné de rock dont le travail a toujours été ancré dans la société contemporaine, combinant une lucidité sociale et une passion pour la poésie pour aborder des sujets souvent conflictuels.

Diplômé des Beaux-Arts de Bourges, Gérald Dumont réalise une douzaine d’expositions et d’installations à Paris, Avignon, Lyon, Bourges, etc. …. Il part pour la Thaïlande, où il étudie aux Beaux-Arts de Bangkok, puis pour Bali. Il y étudie pendant trois mois avec Ida Bagus Oka, un fabricant de masques. Il travaille ensuite à Marseille avec la compagnie Cartoon Sardine Théâtre, qu’il quitte en 1993 pour travailler à Lille avec Daniel Mesguich au Théâtre de (La Métaphore) au sein de l’équipe vidéo. Depuis, il a écrit et mis en scène de nombreux spectacles.

Il a participé à Voyage en écriture, une commande d’écriture du Théâtre Conventionné de la Tête Noire à Saran (45). Il écrit entre Moscou et Kashgar Takla-Makan (Le désert d’où l’on ne revient pas…). Ce texte a reçu le prix L’inédiThéâtre. Il anime de nombreux ateliers d’écriture.

Avec le rappeur Index Ñuul Kukk, ils travailleront à la création de « Oratorio for Siki », un long poème musical, aux influences diverses, inspiré de la figure emblématique du boxeur de Saint-Louis « Battling Siki ».

 

02/ 04- 10/ 05/ 23

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Originaire de La Palma, dans les îles Canaries, nous avons le plaisir d’accueillir notre nouvelle résidente Angela Glezal grâce à une collaboration avec le Département de la culture de la ville de Los Llanos de Aridane, dans les îles Canaries.

Angela Glezal est une illustratrice et graveuse, activement engagée dans la vie socioculturelle de son île, et plus particulièrement dans le soutien de sa jeunesse créative, à travers des initiatives telles que @arrancadillacultural et @lagavetalab.

Elle conçoit la création artistique et plus particulièrement le dessin comme des moyens d’expression totalement libres et propres, si bien que son travail est devenu une réflexion sociale, un lieu d’analyse et de recherche, puis de création et de dénomination. Cette recherche de sujets chargés d’un arrière-plan social l’amène à créer un corpus d’œuvres dans lequel la métaphore et la critique fusionnent, sur la base d’une combinaison graphique-littéraire, en essayant de faire en sorte que les mots et les images fassent apparaître des émotions et des messages.

22/ 03- 14/ 04/ 23

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La photographe Ina Thiam est l’une des artistes visuelles sélectionnées dans le cadre de notre appel à résidence de production sur le changement climatique, en partenariat avec le Basque Center for Climate Change.

Originaire de la banlieue de Dakar, engagée dans des activités associatives et militantes, Ina Thiam est l’une des figures de proue de la scène artistique sénégalaise. Elle a trouvé dans la photographie le moyen d’expression lui permettant d’ouvrir la porte de la liberté, ainsi qu’un exutoire à son enfance difficile. Sa démarche photographique oscille toujours entre deux actions :  » dénoncer ou promouvoir « , provoquer le dialogue, entendre la parole de chacun et balayer les non-dits, source de tous les maux. En 2021, elle publie son premier livre, « Issue de secours », à tonalité autobiographique. Elle a exposé à la Biennale de Marrakech, à la Biennale Dak’Art, au Musée Dauphinois, aux Rencontres Internationales de Saint Louis, aux Jeux de la Francophonie en Côte d’Ivoire, représentant le Sénégal, à la Biennale de Göteborg, entre autres.

Le travail d’Ina est présenté dans notre exposition « Doomi Geej », qui peut être visitée jusqu’au 15 avril 2023 au Centre de Recherches et de Documentation de Saint Louis.

13- 18/ 03/ 23

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Dëkandoo a le grand plaisir d’accueillir, à partir de jeudi et tout au long du week-end, le célèbre artiste et activiste Leuz Diwane G, en partenariat avec Bëccëgu Ndar Kamm.

En plus d’être un vocaliste exceptionnel, qui évolue dans un style hip hop très hétéroclite ancré dans la tradition sénégalaise, Leuz Diwane G est aussi une personnalité engagée socialement et politiquement. A travers son association, Diwane G Management, il mène des actions culturelles et environnementales dans sa ville natale de Mbao.

25-27/ 02/ 23

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Mouhamed Rassoul Mbengue, alias Soul’Art, a été l’un des deux artistes sélectionnés lors de notre dernier appel, en partenariat avec le Basque Center for Climate Change.

Pendant quelques semaines, Rassoul Mbengue séjournera à Dëkandoo, où il travaillera à une œuvre d’art plastique sur un support qui en surprendra certainement plus d’un.

Soul’Art est un artiste plasticien autodidacte originaire de Thiès, actuellement basé à Saint-Louis/Ndar où il termine ses études en Gouvernance et Développement Durable.

15/ 02 - 15/ 03/ 23

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L’artiste hongroise Anna Ádám est notre résidente invitée du mois de février, dans le cadre d’une collaboration avec la résidence Villa Ndar residency.

Basée à Budapest, Anna Ádám travaille avec l’art comme moyen de connexion et avec l’éducation comme moyen d’activisme. Elle réalise des soirées complètes et des performances de court format, en organisant des espaces politiques multi-sensoriels, en créant des expériences chorégraphiques immersives et en construisant des communautés indépendantes.

Au cours des dix dernières années, Anna a créé une école d’art et de performance critique et expérimentale (School of Disobedience), fondé un collectif d’artistes puis sa propre compagnie de performance  (Gray Box Projects),lancé un festival annuel (« Wildflowers Festival »), exposé dans un taxi, joué sur un ring de boxe, travaillé comme commissaire d’exposition dans un ascenseur, donné des conférences dans un club techno, donné des cours dans un hammam… Comme elle même l’exprime : « J’aime tout ce qui est inhabituel, inattendu et anticonformiste. Je pense que la vraie fête se passe en dehors du canon ».

01- 28/ 02/ 23

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Depuis début janvier, nous avons la grande joie d’accueillir les biologistes, ornithologues, éducateurs et illustrateurs @rafa_benjumea et @blanecuador. grâce au soutien de Projet Tougoupeul.

Depuis des années, Rafa et Blanca se rendent au Sénégal pour faire des recherches sur les oiseaux du parc national de la Langue de Barbarie. Pendant leur séjour, ils suivent principalement les balbuzards qui hibernent ici, et qui constituent l’une des plus importantes concentrations de cette espèce en Afrique, venant d’aussi loin que la Finlande, la Russie et la Géorgie. Il est impressionnant d’imaginer la distance parcourue dans ce mouvement de migration que, comme les oiseaux, les humains effectuent aussi, malgré les frontières imposées.

01- 15/ 01/ 23

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Jeune danseuse d’origine de Madagascar, Zafinoa Kezia Jonah est arrivée à Dëkandoo pour une résidence de recherche et création autour d’une pièce solo.

Kezia a initié son parcours à l’École des Sables t elle a travaillé avec des choréographes comme Salomon baush, Felicitas (Fondation Pinabaush), Nora Chipaumire, Alesandra Seutin,
Patrick Acogny, Raouf tchakondo, Jonathan Burrows, Karyn Vyncke ou encore Dimitri Chamblas.

Lauréate du festival Madagascar « Expérimental » Ambony et du Prince Claus Seeds Award, elle vit et travaille à Dakar depuis deux ans.

18 - 27 / 12 / 22

Kezia Jonah zafinoa

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Nunu Design by DK est une fashion désigner reconnue au Sénégal, qui depuis 2015 est engagée dans la recherche de la matière locale pour sublimer le textile africain. Dans cette démarche, elle collabore avec des teinturieres du terroir pour mettre en avant nos tissus et leur autonomisation. L’un de ses rêves : « Raconter l’histoire et le vécu des peuples à travers le design ».

A partir d’aujourd’hui et pendant trois jours, Nunu travaillera en étroite collaboration avec des jeunes femmes de Gandiol en formation, ainsi qu’avec l’entreprise textile Nité. 

11 - 14 / 12 / 22

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Le chanteur Index aka Ñuul Kukk (littéralement, « plus noir que noir »), membre du groupe du même nom, est un rappeur engagé d’origine saint-louisienne, qui travaille depuis plusieurs années entre la France et le Sénégal. En tant que formateur résident, il animera pendant une semaine l’atelier d’écriture « Notre Fierté », destiné aux jeunes femmes gandiolaises pour approfondir les concepts et les idées autour de la pratique de la dépigmentation.

Les rappeuses saint-louisiennes Sister Mareme et Fatima Youla Barry du groupe The Matriarch seront co-facilitatrices de l’atelier. 

Connue sous le nom de « Xeesal » ou leeral, la pratique de la dépigmentation de la peau à l’aide de crèmes est largement répandue au Sénégal et dans toute l’Afrique.

Au-delà de toutes ces campagnes de sensibilisation, menées selon des agendas spécifiques, l’atelier artistique de cette semaine n’entend pas juger le choix personnel de la dépigmentation. Au contraire, les artistes en résidence cherchent à réfléchir sur les causes historiques de cette pratique, et à approfondir la nécessité de décoloniser notre imaginaire de la beauté.

22 - 29 / 11 / 22